Kouki, Rachida
Chambre criminelle spécialisée du Tribunal de première instance de Tunis
Accusés et qualité au moment des faits :
-
Sami Achheb
-
Bilel El Béji
-
Mounir Elbouslimi
-
Najeh El Baccouche
-
Zine El Abidine Ben Ali
-
Rafik Ben Mouhamed
-
Belhaj Ali Kacem
-
Taoufil Dimassi
-
Nabil Abid
-
Ali Soriati
-
Mohamed Ben Moncef Trabelsi
-
Ines Ajri
-
Amel Ajri
-
Anis Ajri
-
Latifa Khlass
-
L’avocat Adel Ben youssef, représentant de la famille Ajri
Parties civiles :
- Rachida Kouki et son représentant, Maître Hayet Eljazar
Résumé des faits :
En 2004, Rachida Kouki commence à travailler comme femme de ménage couchante chez la famille Ajri-Trabelsi, parents de la famille royale de Ben Ali. Lors de son séjour et travail chez la famille Ajri-Trabelsi, elle est victime d’abus de pouvoir de la part de ses employeurs, séquestrée, victime de plusieurs agressions physiques et verbales. Ayant cherché de s’enfuir, elle est conduite dans le poste de police de Carthage, où elle est agressé Reconduite chez ses employeurs, suite à la plainte de Ines Ajri l’accusant d’avoir incendié la maison de sa mère Latifa Khlass, la victime est aménée au poste de police de la Marsa où elle subi des actes de torture par des agents de police, est contrainte à signer le procès verbal et ensuite emmenée au Tribunal de Première Instance de Tunis et condamnée à perpétuité sans respect des garanties du procès équitable. Après la révolution, elle bénéficiera de la grâce présidentielle et retrouvera sa liberté le 24 juillet 2012.
Charges :
- Traite des personnes, selon l’article 8 et 14 de la Loi organique n° 2016-61 du 3 août 2016, relative à la prévention et la lutte contre la traite des personnes ;
- Séquestration, selon les articles 250 et 251 du code pénal.