L’audience du 27 février a vu la comparution des parties civiles Nkulu et Makelele, et du lieutenant Zidani afin de confronter les déclarations de ce dernier à celles de deux parties civiles, autour les circonstances de la mort du colonel Cuma.
La Cour a accordé la parole à la Défense pour qu’elle pose ses questions et la Défense, soutenue aussi par l’avocat de la RDC, a relevé des contradictions entre les déclarations des parties civiles et celles de Zidani. La Défense a également noté que la version de faits fournie par les parties civiles à cette audience diffère de celle fournie lors des audiences passées.
Les avocats des parties civiles, quant à eux, ont sollicité la Cour de faire avancer le procès et de mettre fin à ce débat, qualifié de manœuvre dilatoire.
En vertu du principe de l’égalité des armes et du droit à un procès équitable, le prévenu a ensuite demandé à la Cour d’examiner sa requête relative à la comparution des témoins à décharge.
La Cour a enfin estimé d’être suffisamment éclairée sur la prévention de l’assassinat du colonel Cuma et renvoyé la cause à l’audience du lendemain, 28 février 2020, pour continuer à instruire sur l’infraction du terrorisme et examiner la requête du prévenu.