- Objectif : Promouvoir le respect des garanties procédurales et de l’accès à la justice des femmes et des mineurs (notamment des personnes accusées de pratique du charlatanisme et de sorcellerie), en agissant durablement sur la réduction des inégalités de genre.
- Logique d’intervention : Le projet entend agir au cœur des systèmes de justice formelle et communautaire en favorisant l’accès à la justice et la défense des femmes accusées de sorcellerie avec :
- 1. un axe communautaire de mobilisation des cadres de dialogue et de sensibilisation mis en place dans d’autres projets par ASF et ses partenaires ;
- 2. un axe visant l’engagement des acteurs institutionnels pour renforcer le respect des droits humains sur cette question.
- Résultats attendus :
- Les communautés sont sensibilisées quant au respect des droits humains et aux garanties procédurales des femmes, en particulier pour les femmes et enfants accusé.e.s de charlatanisme/sorcellerie.
- Les femmes et enfants accusé.e.s de pratique du charlatanisme et de sorcellerie (PCS) bénéficient d’une assistance holistique.
- Le respect des Droits Humains et la protection des femmes victimes de violence de genre sont renforcés par l’adoption des réformes au sein de la politique sectorielle du ministère de la justice.
- Partenaires du projet :
- Organisation des Jeunes Leaders pour le Développement (OJLD) à Bouar
- Défis & Objectif (DO) Bangui
- Centre pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Enfant (CPDE) à Berberati
- Maison de l’Enfant et de la Femme Pygmée (MEFP) à Nola
- Les avocats du Barreau de Centrafrique
- Le Ministère de la Justice, notamment le Groupe Thématique 3 de la cellule de mise en œuvre de la politique sectorielle Justice
- Le Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la protection de l’Enfant
- Zones géographiques de mise en œuvre : Bangui, Bimbo, Bouar, Berberati et Nola
- Financement : Union européenne
- Budget : 60.548 €
- Durée : 24 mois (15 août 2022 > 14 août 2024)
Financement