Vers une protection renforcée des travailleur.euse.s domestiques en Tunisie : Défis et recommandations

Alors que le travail domestique joue un rôle essentiel dans la société tunisienne, les travailleur.euse.s domestiques continuent de faire face à de nombreux défis et obstacles qui compromettent leurs droits et leur protection. Ce Policy Brief examine le cadre légal tunisien relatif au travail domestique, mettant en évidence les lacunes et les avancées, ainsi que les instruments internationaux ratifiés par la Tunisie. Il identifie également les obstacles à l’application effective de la loi et propose des recommandations concrètes pour renforcer la protection des travailleur.euse.s domestiques en Tunisie.

Faits saillants :

– Le cadre légal tunisien : Le policy brief commence par une analyse du cadre légal tunisien relatif au travail domestique, soulignant les lois et les modifications récentes, telles que la loi n°37 de 2021, qui réglemente le travail domestique et interdit l’emploi d’enfants. Cependant, certaines lacunes subsistent et doivent être comblées pour assurer une protection complète des travailleur.euse.s domestiques.

– Obstacles à l’application de la loi : Le brief identifie plusieurs obstacles spécifiques auxquels sont confrontés les inspecteurs du travail et les travailleur.euse.s sociaux dans l’accès aux lieux de travail domestique, compromettant ainsi l’application effective de la loi et la protection des travailleur.euse.s domestiques. Parmi ces obstacles figurent la méconnaissance des droits des travailleur.euse.s domestiques, la peur des représailles et les difficultés liées à l’accès aux lieux de travail.

– Les instruments internationaux : Le brief met en évidence les traités et les conventions internationales, tels que la Convention 189 de l’OIT sur les travailleur.euse.s domestiques et la Convention des Nations unies contre la traite des personnes. Il souligne l’importance de la ratification et de la mise en œuvre de ces instruments pour garantir l’égalité des droits et des protections pour les travailleur.euse.s domestiques.