Avocats Sans Frontières a participé activement à l’édition 2012 de la Journée des avocats flamands, qui s’est tenue le 11 mai dernier à Courtrai. Cet évènement réunissant tous les avocats en Flandre était l’occasion idéale de mieux faire connaître les activités d’ASF. Les avocats ont par ailleurs été appelés à soutenir l’action en faveur d’une justice plus accessible pour les justiciables les plus vulnérables dans l’hémisphère Sud.
ASF a été créée il y a exactement vingt ans par un groupe d’avocats belges et étrangers. C’est donc tout naturellement que l’ONG a décidé de s’adresser à son public « historique » lors de cette Journée des Avocats dont le thème central était « être avocat : une profession sans frontière ».
Après l’allocation d’ouverture officielle de la Journée, ASF fut introduit à quelques 190 avocats par Me Patrick Berben, ancien bâtonnier de Hasselt. « J’estime que chaque avocat devrait devenir membre d’ASF », a-t-il déclaré, avant de donner la parole à Chantal Van Cutsem, coordinatrice ASF pour la région des Grands lacs. Celle-ci a débuté son allocution en démystifiant quelque peu ASF. « Avec 130 collaborateurs dans une douzaine de pays, nous visons à laisser un impact durable sur la justice », expliqua-t-elle, pour ensuite étayer la place centrale de l’avocat dans le travail de l’ONG. « Si l’avocat est parfois victime, il est également créateur de croissance, plaideur ou encore créateur de droit ».
Suite à cette présentation, de nombreux avocats ont visité le stand ASF où ils ont pu rencontrer des membres de l’équipe. Le stand était par ailleurs offert par l’Ordre des barreaux flamands en guise de soutien à l’action d’ASF. « J’avais bien sûr entendu parler d’ASF mais je ne savais pas exactement en quoi consistait son travail », témoigne un avocat du Barreau de Bruges. « Je souhaiterais m’inscrire comme membre de votre organisation », demande un autre confrère d’Ypres.
La présence d’ASF à la Journée des avocats flamands a permis de diffuser de manière plus personnalisée des informations actualisées sur le travail de l’ONG. « Chaque don, petit ou grand, compte. C’est ce qui permet à nos équipes de pouvoir travailler en toute indépendance et de répondre aux besoins en matière de justice. Nous prenons déjà rendez-vous pour la prochaine édition de cette Journée », conclut Chantal Van Cutsem.