Tunis, 31 juillet 2015 – La nouvelle loi antiterroriste tunisienne porte atteinte aux droits humains et ne prévoit pas les garanties nécessaires contre les abus, pointent aujourd’hui huit organisations non gouvernementales. La loi confère d’importants et d’imprécis pouvoirs de contrôle et de surveillance aux forces de sécurité, étend la détention au secret de 6 à 15 jours pour les personnes suspectées de terrorisme et permet aux tribunaux de tenir des audiences à huis clos et de préserver l’anonymat des témoins vis-à-vis des accusés. Les organisations ont indiqué que le parlement tunisien devrait réduire les risques d’abus que cette nouvelle loi a institués, notamment en amendant le code de procédure pénale afin de s’assurer que tous les détenus aient le droit de voir un avocat dès leur mise en détention de même qu’avant et pendant les interrogatoires.
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